Séance engagement au Palais de Tokyo
Pour cette séance engagement on va dire que j’ai « mis le paquet ». Très honnêtement je n’en pouvais plus de décaler mes séances à cause de cette satanée pluie. En plus je faisais l’aller retour Lyon-Paris dans la journée donc je n’avais pas mille solutions… J’ai donc contacté Gomer pour qu’il me dégote un lieu couvert. J’étais loin d’imaginer qu’il me réservait une surprise et allait combler de bonheur Roselyne et Victor…
Un lieu incroyable pour votre séance photo de couple
« De midi à minuit, il y a tout l’art que vous voulez au PDT », aurait pu chanter Joe Dassin. Mais, à la place, il a préféré célébrer en musique les Champs-Elysées. En même temps, si le Palais de Tokyo est un lieu d’expositions à l’architecture spectaculaire depuis son inauguration en 1937, ce n’est que depuis 2002 qu’on le considère comme temple de l’art contemporain parisien.
Car le Palais de Tokyo, pris en sandwich entre la Dame de fer et les Champs-Elysées (encore eux !), accueille la fine fleur des artistes actuels et émergents. Sortant souvent des codes et du carcan normés de la discipline artistique, ses invités très spéciaux peuvent laisser libre cours à leur imaginaire foisonnant sur les 22 000 m2 d’espace mis à leur disposition. Une vaste surface – 14 000 m2 s’étant rajoutée aux 8 000 m2 originels après dix longs mois de travaux en 2011-2012 – qui donne au Palais de Tokyo le qualificatif de plus grand centre d’art contemporain d’Europe.
Nous voilà donc aux aurores devant ce lieu incroyable. Je comprends que le lieu est vide car il n’ouvre au public qu’à midi… On nous ouvre les portes, nous laissons nos cartes d’identité, on nous donne des badges et l’autorisation de déambuler où l’on souhaite 😀 😀
Nous avons principalement réalisé cette séance dans les « méandres du Palais de Tokyo ». Un lieu de dingue, savamment décoré par une pléiade d’artistes graffeurs avec en chefs de file Lek, SoWat et Dem189.
Le Lasco Project
Pour la première session du LASCO PROJECT, le programme du Palais de Tokyo dédié aux arts urbains, Lek, Sowat, Dem189 et leurs invités ont déconstruit l’espace et lacéré l’architecture, imposant un code couleur noir-blanc-rouge, peintures récupérées dans les stocks du centre d’art. Cette immersion monumentale enveloppe le public dans un territoire éclairé brutalement au néon. La confrontation avec ces murs peints de façon autoritaire révèle des détails précieux, parfois détruits (mais archivés), chaque artiste ayant apporté son tracé, sa gestuelle, son histoire, sa posture, dans une composition vaporeuse et furtive où les égo et les styles se recouvrent et s’entrechoquent. Une zone saturée de peintures dans laquelle Larry Clark est venu tourner en juillet 2013 plusieurs scènes de son film « The Smell of Us ».
Un GRAND merci à mon guide, mon passepartout, mon petit frère Gomer qui une fois de plus m’a permis d’accéder à un lieu de fou et d’avoir offert à mes clients cette séance totalement hors du commun.